Sainte-Geneviève-des-Bois est une commune du département de l'Essonne, située à 80 km au sud-ouest de Paris. Elle compte environ 35,000 habitants.
Le tissu urbain conjugue denses quartiers pavillonnaires du début des années 1970, barres d’habitat collectif des Chênes et réhabilitations récentes basse-consommation autour de la place du Marché. Plus de 20 % du territoire reste classé zone verte grâce à la préservation du parc Pierre, des lisières du bois des Trous et des berges renaturées de l’Orge. La desserte par le RER C, complétée par sept lignes de bus Tice, assure une fréquence élevée aux heures de pointe, élément apprécié des ménages actifs travaillant dans le pôle scientifique de Paris-Saclay ou au sein du terminal d’Orly situé à quinze minutes par la RN 7. Les indicateurs INSEE 2024 livrent un revenu médian de 23 900 € par unité de consommation, valeur supérieure à la médiane départementale, tandis que le taux de vacance locative descend sous 4 %. La municipalité concentre l’effort sur la réhabilitation thermique du patrimoine communal, financée via le contrat de relance Cœur d’Essonne, et sur la création de cheminements cyclables continus entre les établissements secondaires, le stade Léo-Lagrange et le futur pôle santé de la Croix Blanche.
Pilier culturel du sud francilien, la commune héberge la nécropole russe, plus vaste cimetière orthodoxe d’Europe occidentale avec plus de 5 200 tombes, où reposent entre autres Ivan Bounine, Rudolf Noureev et Andreï Tarkovski. Le site, classé à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques, attire chercheurs, passionnés d’architecture funéraire et amateurs de ballet venus contempler la mosaïque orientale recouvrant le cénotaphe du danseur kirghize. À quelques centaines de mètres, le parc Pierre offre dix hectares jalonnés d’arbres centenaires, d’une ferme pédagogique et d’un parcours sportif en sous-bois. Les fins de semaine, la buvette associative sert un miel produit dans les ruchers municipaux situés derrière l’ancienne orangerie. La scène sportive s’articule autour de Sainte-Geneviève Sports, club omnisports fondé en 1936 dont l’équipe de football évolue aujourd’hui en National 3 ; le stade Léo-Lagrange accueille régulièrement plus de 1 500 spectateurs lors des derbies essonniens. Les amoureux de patrimoine industriel visitent encore l’ancienne usine Rivet, reconvertie en atelier d’art numérique, tandis que les passionnés d’histoire ferroviaire suivent des visites guidées sur la ligne d’essai du TGV Sud-Est tracée à proximité immédiate de la commune.
Le 15 juin 1963, Sainte-Geneviève-des-Bois entra dans l’histoire de la grande distribution quand la famille Fournier inaugura le premier hypermarché Carrefour du monde dans la zone de la Croix Blanche ; l’espace de 2 500 m² révolutionna la vente en libre-service et servit de modèle aux futures implantations internationales. Autre particularité, le cimetière russe conserve la dépouille de Rudolf Noureev sous un tapis de mosaïques persanes en verre coloré réalisé par le décorateur Ezio Frigerio, ainsi que le gisant en bronze d’Andreï Tarkovski, sculpteur Ernst Neizvestny ayant choisi une pierre brute symbolisant la métaphore " Stalker ". La commune a par ailleurs vu grandir le mathématicien Michel Talagrand, médaille d’argent CNRS 1995, et abrite depuis 2008 le siège européen du groupe japonais Nidec Leroy-Somer au sein du parc d’activités de la Mare à Guillot. Enfin, un inventaire historique révèle que les premières expérimentations françaises d’éclairage public au néon eurent lieu en 1929 dans la Grande Rue, à l’initiative de la société Claude Néon, dix ans avant l’installation du système sur les Grands Boulevards parisiens.
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